Il était né dans le Tennessee.. Vous vous souvenez, certainement de cette chanson..
A vrai dire, en visitant ainsi le Texas mais aussi l’Ouest américain, j’ai réalisé combien nous avions été marqués par la culture cinématographique américaine. De vieux souvenirs, des flashs qui sont revenus comme cela.. des très vieux souvenirs d’enfants, à vrai dire.
La chanson de Davy Crockett raisonnait dans ma tête tout au long de cette visite : Alamo .. un monument visité par plus de 4 millions de personnes par an .. il représente à lui seul, plusieurs symboles : symbole de résistance d’un peuple contre un autre, le début du processus de création de l’état du Texas et bien sur la tragique fin de Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais peur, lors du siège d’Alamo en mars 1836.
Alamo est un évènement majeur dans la marche du peuple texan vers son indépendance. Il fut le théâtre d’un siège de 13 jours et d’un combat féroce entre l’armée mexicaine de Santa Anna, composée de 1800 hommes et une poignée de résistants (189). Le combat fut inégale et tous les assiégés moururent le jour de l’assaut, le 6 mars 1836, massacrés.
Juste face à Alamo, un monument rend hommage aux hommes qui combattirent et moururent le 6 mars. Il y avait là, Davy Crockett mais aussi son ami, Jim Bowie et le commandant William B Travis.
Pour finir, j’ai trouvé cette infographie sur la bataille d’Alamo et j’ai rajouté les paroles de la fameuse chanson, que je suis sure vous avez déjà en tête … Davyyyy Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais peur …
Y avait un homme qui s’appelait Davy
Il était né dans le Tennessee
Si courageux que quand il était p’tit
Il tua un ours du premier coup d’fusil
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais peur
A quatorze ans il s’était perdu
Dans un désert vaste et inconnu
Pendant dix jours il marcha vers le Sud
Sans rien manger qu’un petit peu d’herbe crue
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais faim
Pendant la guerre contre les indiens
Il combattit tout seul contre vingt Ayant une flèche plantée dans une main
Il l’arracha avec son autre main
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais mal
Dans la forêt au cœur de l’hiver Quand il chassait les loups et les cerfs
Le torse nu et les bras découverts
Il s’en allait riant des courants d’air
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais froid
Quand les Peaux-Rouges demandèrent la paix
Davy serra la main qu’ils tendaient
Avec les chefs il fuma le calumet
Mais sans rien boire, pas même un verre de lait
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais soif
On l’présenta pour les élections
Et ses discours remuaient l’opinion
Il était là dans toutes les réunions
La tête froide malgré son émotion
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais chaud
C’était un homme qui s’appelait Davy
Tout le monde ici se souvient de lui
Face au danger, à la peur, à la nuit
Face au devoir, à la mort, à la vie.
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais fui.
Je suis heureusement trop jeune pour connaître cette chanson 😀
heureusement ??? bizare comme reflexion : c’est par rapoort à la chanson ou par rapport à l’âge ?