En arrivant le jeudi soir à Seattle, je me suis jurée d’aller au sommet de la Space Needle au moment du coucher de Soleil. J’avais vu du haut de l’avion le spectacle, je voulais le revoir d’un point fixe. Quoi de mieux que d’aller ainsi à la Space Needle, à un moment insolite. J’y étais déjà allée en 2016, mais je voulais aussi y amener ma fille. Nous décidons au terme de la journée d’y aller pour passer les dernières heures du jour là.
On y monte par l’ascenseur que l’on voit ci-dessous, après être passé devant une exposition où on nous explique sa construction. La montée est vertigineuse et rapide. Et nous voilà au sommet près à faire le tour et admirer la vue.
Space Needle, côté Ville et Mount Rainier
On débarque sur la face sud avec vue sur le centre ville et oh merveille, sur le Mount Rainier au loin. Cette montagne est totalement fascinante : elle impose ses 4000 m d’altitude. Elle est seule au milieu du tableau.
La lumière commence à baisser, nous faisons le tour et les couleurs apparaissent. Nous sommes là au bon moment, tout est parfait.
Nous restons là, à admirer le paysage. Et puis quand la foule s’estompe, la température commence à baisser. Il a fait 28°C à Seattle : comme un air d’été s’est abattu sur la ville.
L’obscurité devient presque totale, nous rentrons et descendons un étage. Je n’avais aucun souvenir de cet étage, où le sol est une vitre et surtout, où le sol tourne. Il me faut une seconde pour réaliser que le léger malaise que je ressens, n’est du que au mouvement même de cet étage.
Mais côté ville, la vue, bien que différente, offre aussi un très beau spectacle. C’est comme un cadeau ! Il est temps de rentrer.
Le lendemain, nous reprenons l’avion à 6h du matin, direction, Est toute. Ce sont les dernières semaines d’école, dernière ligne droite avant l’été dont les vacances commencent chez nous le 23 mai. Nous reprenons l’avion ensemble et je laisse ma puce dans l’aéroport de Denver. Elle rentre de son côté, tandis que moi, je cours pour obtenir ma correspondance qui part rapidement.
