Noël seuls aux antipodes, un moment en famille

Noël vient de se terminer… Nous avons toujours un petit pincement au coeur, quand à la fin de la journée du 25 décembre, la fête est finie.. et pourtant, nous avons mis du temps et du coeur à préparer cette fête.

De notre côté, Noël, pour nous s’est résumé à nous 6.. Pas de famille cette année, encore moins d’amis, mais une volonté farouche de se retrouver tous les 6, rien que tous les 6. Et comme chaque année, nous avons décoré ensemble le(s) sapin(s), fait la crèche .. et avons passé la journée de mercredi à préparer le repas du soir : cookies, bûche, les 13 desserts, tout en écoutant des chants de Noël et la Pastoral des Santons de Provence. Ainsi va Noël, chaque année, nous retrouvons avec joie, nos traditions familiales. Nous nous sommes même essayés à la messe locale (no comment) : les chants étaient très beaux.

La préparation du repas de Noël

Pour préparer le repas de Noël, j’ai du courir toute la journée de mardi pour trouver un peu, de ce à quoi nous sommes habitués… c’est là que je regrette amèrement nos supermarchés français, parce-que là, j’ai dû faire 3 magasins.. Par contre, je ne regrette pas les foules : car, il y beau avoir du monde partout, cela n’atteind jamais la densité d’un samedi après-midi de décembre à Carrefour Meylan.

Mais, cela peut aussi être un grand moment de solitude.. surtout quand on vous annonce chez Whole Food qu’ils ne font plus les escargots et que vous avez beau chercher avec le vendeur, il ne semble pas que quelqu’un en vende dans le coin. Pour le foie gras, j’avais prévu le coup et demandé à un restaurateur français du coin de m’en mettre de côté. Par contre, chaque année, je désespère de ne pas trouver de crème de marron… le concept semble inconnu ici aussi.. mais bon, à force en furetant à droite et à gauche… on réussit à confectionner un bon repas de Noël : la difficulté fait que finalement, on devient créatif en cherchant à s’adapter.

Les traditions de Noël

Et comme notre petit dernier croit encore au Père-Noël, c’est pour nous une façon, de continuer la magie de Noël. Nous vivons alors, comme chaque année, intensément, ce moment que nous soyons seuls sans famille (ce qui est arrivés 4 fois depuis le début de notre expatriation aux Etats-Unis) ou pas. L’année prochaine, certainement, il aura grandi et on rigolera bien de tous les simulacres que nous avons fait.

Pas question de se laisser abattre, même si je dois le dire, c’est toujours avec un petit pincement au coeur, que nous abordons ce moment seul.

Garder ses traditions de Noël, les transmettre à ses enfants, cela nous permet de garder notre joie d’être tous les 6, uniquement, mais aussi de leur transmettre un peu de leur culture et de leurs racines. Heureusement, les Webcams avec les Grands-parents, les frères et soeurs rapprochent et permettent de partager presque en même temps les évènements de la journée avec nos familles.

Quand la crèche provençale s’américanise un peu

Mais malgrè tout, chaque année, nous intégrons un peu de la culture locale.. Gingerbread house, suger cookies …

Pour la crèche, un élément important chez nous, nous continuons toujours avec notre crèche provençale, mais nous y avons ajouté des petits objets américains… drôle de contraste, mais à vrai dire, si vous regardez bien, il y a aussi des petites casbas qui viennent du Maroc.

Voilà, et chez vous comment cela se passe-t-il ? En tant qu’expatriés, comment réussissez-vous à garder vos traditions de Noël et surtout la magie qui va avec ?

Si vous voulez poursuivre la réflexion, mon amie Magdalena, l’a très bien expliqué dans son dernier article paru chez Femmexpat.

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4 Comments

  1. says: Caroline

    Chouette article! Je ressens la même chose que toi en cette période de fêtes! C’est le deuxième noël que l’on fête loin de nos familles en tant qu’expat et on essaie de garder les traditions du mieux que l’on peut! La famille manque, heureusement qu’il y a Skype! Pour la crème de marron on est chanceux on en trouve partout à SF et Berkeley 🙂

    1. says: Isabelle de FromSide2Side

      trop la chance pour la crème de marron .. oui, on se retrouve entre nous.. il faut alors faire abstraction de pas mal de choses quand même … pas si facile en fait …

    1. says: Isabelle

      merci à toi pour ton commentaire .. c’est souvent le lot de l’expatriation : ces moments loin de la famille. faut rester soudés et garder la joie même si ce n’est pas toujours facile

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