Le matin : il était donc prévu d’aller visiter une patisserie-chocolaterie appelée André’s : Son histoire, c’est simple : André était un chocolatier patissier suisse de Lausanne, sa femme de Bâle. En 1955, ils décident d’émigrer aux Etats-Unis car André n’arrive pas à créer son propre commerce : il y a trop de concurrence : alors on lui parle de Kansas City où il n’y a pas, à l’époque le moindre chocolatier… sauf qu’il n’y a pas de marché en fait ..puisque personne ne mange de chocolat à Kansas City… mais sur un terrain vierge, André bâtit sa réputation .. Il n’utilise que des produits brutes, beaucoup de beurre… et il produit que des produits d’un standard inédit à l’époque. En 1970, il ouvre un tea-room : sert ses patisseries et viennoiseries…Son fils Marcel prend la relève puis en 2001, c’est la 3rd génération qui prend le relaie : René et sa femme.
En fin de visite, il nous a exposé leur stratégie de développement : pas toujours facile de s’exporter quand on est un patissier-chocolatiers : ils ont testé différentes voies et semblent s’orienter vers l’ouverture d’autres boutiques sur le territoire américain.
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| du début jusqu’au produit fini et jusque dans nos assiettes. |
On passe dans le coin des gâteaux…
Sauf que le match ne se déroule pas comme attendu et que notre ami (qui n’est pas un ami mais que nous avons déjà rencontré en chair et en os), Aurélien Colin, le petit frenchy de l’équipe, n’est pas au mieux de sa forme … Donc ils cèdent le match avec 3-2 pour Portland.
L’équipe de KC a le moral dans les chaussettes .. Ils ont du se faire engueuler, c’est sur .. sauf que, une fois dans les coulisses du stade (grace à quelqu’un que nous connaissons), nous nous retrouvons derrière un joueur en vert, qui traîne les pieds : alors je l’interpelle et lui dis : “So you go back to Portland now ?” et il se retourne vers moi, et me dis dans un anglais avec un bon accent français : “Yes, we are going back”… et tilt, je lui réponds aussitôt : “Vous parlez français” : il me répond : “Oui, je suis français” … et on commence à engager la conversation et il nous dit : qu’il est en fin de carrière et qu’il est venu la finir à Portland et que c’est une ville super sympa … puis il nous dit qu’il n’est pas le seul français… et son collègue arrive d’ailleurs … la conversation continue et nous leur demandons si nous pouvons prendre une photo avec eux :
des gars super gentils : Frédéric Piquionne et Mickael Silvestre… vous connaissez surement…
Ils doivent monter dans leur bus … les Timbers partent : nous repassons de l’autre côté, et nous ne pouvons pas partager notre rencontre : l’ambiance est trop lourde … Voilà la seconde success story de la journée …








Merci pour la visite et de très belles photos des pâtisseries que m’ont bien mis l’eau à la bouche !
moi aussi rien que de les revoir ….